Lévis souhaite acquérir la première station de quarantaine animale du Canada

Par | 23 janvier 2013 |

Source : Le Soleil

Un site mystérieux, la ferme Jean-Charles Chapais dans le secteur Saint-David à Lévis, qui a été la première station de quarantaine animale au pays, deviendra d’ici quelques années un endroit accessible au public.

Dans son dernier budget, le gouvernement fédéral a confirmé que la ferme expérimentale Jean-Charles Chapais – du nom du premier ministre de l’Agriculture au Canada – allait fermer ses portes. La fermeture est prévue pour le 31 mars 2014, précise-t-on chez Agriculture Canada. L’immense propriété a été identifiée comme un bien excédentaire et sera cédée par le gouvernement fédéral.

Dans une résolution adoptée lundi au conseil municipal, la Ville de Lévis lève la main et souhaite l’acquérir, pour une valeur nominale idéalement. « On a des idées pour ce terrain, qui va demeurer d’intérêt public, c’est certain, affirmait mardi la mairesse de Lévis, Danielle Roy Marinelli. On ne fera pas de développement commercial, industriel ou résidentiel là. »


Une des rares privilégiées à avoir pu l’arpenter, la mairesse qualifie « d’absolument magnifique » ce terrain, situé à l’angle du boulevard de la Rive-Sud et de la route des îles, qui donne un point de vue sur le fleuve. Avec ses 40 hectares, le terrain est d’une superficie qui se compare à celle du parc des Chutes-de-la-Chaudière (52 hectares).

On peut y voir – paraît-il! – un superbe arboretum, soit un petit jardin botanique spécialisé. Le site abrite aussi deux étables, une porcherie, un chenil et des bâtiments de service. Présent à Lévis mardi, le député et ministre Steven Blaney a promis d’aider la Ville dans ses démarches.

« Je vais m’assurer que les autorités compétentes tiennent compte de l’intérêt manifesté par la Ville », disait M. Blaney.

Quarantaine
Fondée en 1876, la ferme Jean-Charles Chapais a été la première station de quarantaine animale au pays. C’était aussi la seule à accueillir les animaux de zoo.

Comme la Grosse île pour les humains, la ferme lévisienne accueillait les animaux. La plupart des bêtes « immigrantes » avaient d’abord fait un premier séjour à la Grosse île. Son niveau de sécurité était toutefois plus élevé en raison des hauts risques de contamination, peut-on lire dans le document préparé pour les élus de Lévis.

« Le caractère isolé du site s’explique par le fait que si une maladie contagieuse se déclare, tout doit être détruit », ajoute-t-on.

La station de quarantaine a été fermée en 1981 et transformée en ferme expérimentale


Article de Isabelle Mathieu. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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