Source : Journal Le Peuple
Les propriétaires de la microbrasserie Corsaire sont intervenus à la dernière séance du conseil municipal pour qu’on leur explique pourquoi le permis de terrasse, dont ils prétendent avoir fait la demande, n’a toujours pas été délivré. On leur a appris qu’aucun projet de terrasse ne figurait dans les documents analysés par la Ville.
La petite délégation regroupait les jeunes propriétaires et des actionnaires de la nouvelle microbrasserie de la rue Saint-Laurent en exploitation depuis quelques semaines, mais dont le projet de terrasse n’est toujours pas concrétisé, faute dans avoir obtenu l’autorisation de la Ville pour procéder à son aménagement.
Julie Gagnon, copropriétaire de l’établissement, est venue rappeler au conseil que la saison estivale filait et que l’absence d’une terrasse avait un effet direct sur les revenus anticipés. « Je vous demande pourquoi la Ville bloque notre demande », a lancé Mme Gagnon à l’intention de la mairesse.
Danielle Roy Marinelli a bien sûr rétorqué que la Ville ne bloquait pas cette demande, mais que c’est vers le conseil d’arrondissement qui a traité la demande qu’il faut se tourner. Or, il appert que les conseillers qui ont accès aux demandes de permis n’ont rien vu concernant une terrasse.
Zonage ou erreur?
Le conseiller Jean-Claude Bouchard a fait remarquer que ce qui figure dans une demande de permis peut ne pas avoir été accordé dans le permis délivré parce que non conforme à certaines réglementations de zonage par exemple. Le président de l’entreprise, Martin Vaillancourt, est à son tour venu rappeler que le plan présenté aux représentants de la Ville, en octobre dernier, faisait clairement mention d’une terrasse.
Mme Marinelli a aussi souligné qu’il avait peut-être une démarche de modification de zonage à obtenir dans ce dossier et que si c’était le cas, cela ne pourrait se faire avant au moins six mois. Cette dernière a tout de même prié le directeur général de la Ville d’y regarder de plus près pour tenter d’éclaircir cet apparent imbroglio. Le groupe d’actionnaires a tout de même déposé une pétition d’une centaine de signatures en guise de consolation.

