Article de Alexandre Bellemare. Le Journal de Lévis.
Le gouvernement du Québec a officiellement fait l’acquisition des terres de Rabaska pour un investissement total de 38 M$. Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie ainsi que ministre responsable responsable du Développement économique régional, André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Bernard Drainville, député de Lévis, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, et Jonathan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, en feront l’annonce, le 18 décembre.
Ainsi, le gouvernement du Québec a conclu cette entente avec la Société en commandite Rabaska et inclut les terrains de plus 276 hectares de Rabaska. Québec a l’intention de développer un projet d’usage mixte visant à réintégrer 109 hectares en zone agricole, dont 65 sont déjà destinés à l’agriculture, et utiliser les hectares restants pour une vocation industrielle.
« Après près de 40 ans de tergiversation, c’est fait : notre gouvernement signe une entente pour accueillir des projets industriels d’avenir dans la zone économique métropolitaine de Québec et de Lévis, tout en préservant d’importantes terres agricoles. Avec cet usage mixte des terrains de Rabaska, on se donne les moyens d’assurer le développement industriel et agricole de la région pour les prochaines décennies », a souligné Christine Fréchette.
Dans le document transmis au Journal, le gouvernement mentionne que des « travaux d’analyse » seront nécessaires pour préparer la section à vocation industrielle et qu’il travaillera en « collaboration » avec la Ville de Lévis.
« Ce territoire hautement stratégique revêt un potentiel économique exceptionnel. On pourra y accueillir des investissements industriels d’avenir tout en préservant la vie agricole. Tout le monde y gagne, surtout Lévis et la Chaudière-Appalaches, qui pourront bénéficier dans quelques années d’un site exemplaire où l’agriculture et le développement industriel cohabiteront », a ajouté Bernard Drainville.
De son côté, la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis (CCIGL) a salué cette démarche. Elle souligne que « cette entente s’inscrit dans l’esprit de développement que souhaite incarner la Zone économique métropolitaine (ZEM) »
« Nous voyons d’un bon oeil l’entente conclue qui respecte à la fois le développement économique et la protection du territoire agricole. La création d’une zone industrielle pour Lévis, en collaboration avec les différentes parties impliquées, permettra d’attirer des projets majeurs, et donc, de contribuer à l’essor économique de la région ainsi que des entreprises actuelles et futures », a soutenu la présidente-directrice générale de la CCIGL, Marie-Josée Morency.
C’est une bonne nouvelle. On pose les briques morceau par morceau or concrétiser une synergie avec la Davie. Des entreprises qui graviteront autour du domaine naval vont se rapprocher de la chaine de production ce qui va créer une grappe industrielle importante à l’est de la ville.
Ce que j’aime actuellement, c’est qu’il n,Y a pas de presse dans ce dossier contrairement à la filière batterie. On semble plus prudent avec la Davie et ce projet de parc industriel. On prend le temps d’analyser et de s’assurer que ce sera un succès sur toute la ligne.
On a eu beaucoup de mauvaise nouvelles économiques dans la région de Québec… de projets qui ne lèvent pas et pourtant porteurs de croissance économique importante. Cette fois ci sera peut être la bonne. Les premiers investissements à la Davie commencent en 2025. C’est la qu’on va voir comment tout va s’accélérer.