Source : Média Matin Québec<\/i><\/p>\n

$\"Tous$ <\/p>\n

Gorgées de soleil et de vitamines, plus de 100 000 citrouilles attendent patiemment d\u00e2\u20ac\u2122être choisies par autant de familles pour célébrer l\u00e2\u20ac\u2122abondance et la fin de l\u00e2\u20ac\u2122été, à la <\/b><\/i>Ferme Genest<\/a>, à Saint-Nicolas.<\/b><\/i><\/p>\n

Rondes et orangées comme autant de soleils, ces courges font la fierté de Guy Genest, qui a consacré trois journées de 15 heures à les planter une à une, en mai.<\/p>\n

En faisant la tournée de ses champs, il ne cache pas son bonheur. \u00c2\u00abCette année, les citrouilles sont belles et très grosses. Elles pèsent en moyenne de 20 à 25 lb chacune. Un homme, dans une journée, en récolte de 1200 à 1500. Dire qu\u00e2\u20ac\u2122il y a des gens qui paient pour s\u00e2\u20ac\u2122entraîner au gym!\u00c2\u00bb rigole-t-il.<\/p>\n

Le producteur de 54 ans ne tarit par d\u00e2\u20ac\u2122éloges sur ce cucurbitacée méconnu et sous-utilisé en cuisine, même s\u00e2\u20ac\u2122il est riche en fibres, en vitamines A, B et C et pauvre en calories. \u00c2\u00abOn le considère comme un légume cheap. Pourtant, c\u00e2\u20ac\u2122est le premier légume qu\u00e2\u20ac\u2122on sème et le dernier qu\u00e2\u20ac\u2122on récolte. Il renferme tout ce que le soleil a créé de bon pendant l\u00e2\u20ac\u2122été et se mange de l\u00e2\u20ac\u2122entrée au dessert. On passe l\u00e2\u20ac\u2122hiver à essayer des recettes!\u00c2\u00bb<\/p>\n

Guy Genest fait remarquer que la banale citrouille possède un enzyme \u00c2\u00abintelligent\u00c2\u00bb qui lui donne le signal de mûrir et de se colorer lorsque les journées raccourcissent. Ce processus naturel retarde également la pousse des mauvaises herbes, qui n\u00e2\u20ac\u2122auront pas le temps de monter en graines avant les gelées. \u00c2\u00abOn peut faire une culture de rotation: l\u00e2\u20ac\u2122an prochain, ici, ce sera du blé d\u00e2\u20ac\u2122Inde. Cette méthode évite l\u00e2\u20ac\u2122utilisation des herbicides.\u00c2\u00bb<\/p>\n

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De 200 à 100 000<\/b>
La culture de la citrouille a commencé sur sa terre, il y a 20 ans, avec 200 plants. D\u00e2\u20ac\u2122année en année, il a fait l\u00e2\u20ac\u2122essai d\u00e2\u20ac\u2122une trentaine de variétés, s\u00e2\u20ac\u2122arrêtant sur celles qui lui convenaient davantage: la Merlin, la Aladdin et la Howden. \u00c2\u00abElles se conservent bien, ont un bon calibre et conviennent aux sols lourds qui gardent l\u00e2\u20ac\u2122eau.\u00c2\u00bb<\/p>\n

Guy Genest ne s\u00e2\u20ac\u2122attendait pas non plus à inviter les gens à cueillir ses milliers de citrouilles lorsqu\u00e2\u20ac\u2122il a hérité de la ferme laitière familiale, en 1971. \u00c2\u00abMon père m\u00e2\u20ac\u2122a donné la terre à Noël. Je devais finir ma 5e secondaire secteur commercial et m\u00e2\u20ac\u2122occuper de la ferme laitière dès l\u00e2\u20ac\u2122été, mais en avril, tout a brûlé.\u00c2\u00bb<\/p>\n

Loin de baisser les bras, Guy Genest a commencé par planter des fraises, des framboises… jusqu\u00e2\u20ac\u2122à prendre le virage de l\u00e2\u20ac\u2122agrotourisme dans les années 80. Aujourd\u00e2\u20ac\u2122hui, son entreprise se spécialise dans l\u00e2\u20ac\u2122autocueillette et produit 60 000 livres de fraises, autant de framboises, 4000 poches de blé d\u00e2\u20ac\u2122Inde sucré, 4000 boisseaux de pommes et de 100 000 à 110 000 citrouilles.<\/p>\n

Un nouveau centre d\u00e2\u20ac\u2122interprétation de l\u00e2\u20ac\u2122agriculture vient tout juste d\u00e2\u20ac\u2122ouvrir ses portes et de nouveaux projets sont en préparation. \u00c2\u00abJe suis béni des dieux d\u00e2\u20ac\u2122avoir tout \u00c3\u00a7a et c\u00e2\u20ac\u2122est mon bonheur de le partager avec les gens. Dimanche dernier, 6000 personnes se sont présentées sur la ferme. Nicole a fait 1300 tartes dans sa journée. On accueille aussi de 300 à 500 enfants par jour.\u00c2\u00bb<\/p>\n

La Ferme Genest<\/a>
Où ?: 2091, route Marie-Victorin, Saint-Nicolas.
Quand? : Ouvert tous les jours, de 9 h à 17 h.
Renseignements: 831-9967.<\/p>\n

– Les 6, 7 et 8 octobre, tous les profits de la cueillette des citrouilles seront versés à la Société Grand Village inc., pour le maintien de sa mission auprès des enfants, des adolescents et des adultes vivant avec une déficience physique ou intellectuelle.<\/p>\n

Marie-France Bornais. Photo de Richard Cloutier Reproduit avec autorisation<\/p>\n<\/div>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"